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Avant de permettre à votre enfant de faire une soirée pyjama

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Avant de permettre à votre enfant de faire une soirée pyjama

Participer à une soirée pyjama peut augmenter le risque qu’un enfant soit victime d’abus sexuels. Des parents bien informés sont les mieux placés pour décider si une soirée pyjama est appropriée pour leur enfant. Vous pouvez éliminer le risque en décidant de ne pas organiser de soirée pyjama. Mais si vous décidez d’en organiser, vous devez réfléchir à certaines choses.

Vous trouverez ci-dessous une liste d’éléments à prendre en compte. Certains ne s’appliqueront pas à votre situation, mais ils ont tous leur importance.

C’EST LE BON CHOIX POUR VOTRE ENFANT.
Certains enfants ne sont pas prêts pour une soirée pyjama. Certains ne sont pas à l’aise avec l’idée de dormir ailleurs, mais ressentent la pression de leurs amis ou ne comprennent pas vraiment ce que signifie une soirée pyjama. Assurez-vous que c’est la bonne chose pour votre enfant à son âge, à son niveau de confort et de maturité.
VOUS CONNAISSEZ LES AUTRES PARENTS, AVEZ UNE RELATION AVEC EUX, ET VOUS LEUR FAITES CONFIANCE.
Cela peut sembler évident, mais savoir qui sont les adultes et leur faire confiance avec votre enfant est un aspect important que vous voudrez avoir en place avant de permettre à votre enfant de dormir chez une autre personne.
VOUS SAVEZ QUI D’AUTRE SERA PRÉSENT DANS LA MAISON OÙ ILS PASSERONT LA NUIT.
Frères et sœurs plus âgés, amis de la famille, un oncle en visite – assurez-vous de connaître toutes les personnes avec qui votre enfant entrera en contact et, si cela vous met mal à l’aise, annulez ou reportez la soirée pyjama.
L’INTERNET ET AUTRES MÉDIAS RESPECTENT VOS CRITÈRES POUR VOTRE ENFANT.
De nombreux enfants sont exposés pour la première fois à des films ou à des images sexuellement explicites lors de soirées pyjama. Vous devez définir des limites claires pour la nuit où votre enfant sera là-bas.
VOTRE ENFANT A SON MOT À DIRE.
Vous lui avez expliqué ce qu’est une soirée pyjama et ce à quoi il doit s’attendre. Vous avez simulé des scénarios possibles qu’il pourrait rencontrer et il a préparé ses réponses. Si nécessaire, vous avez un mot de passe que votre enfant pourra utiliser s’il veut rentrer à la maison, mais ne veut pas que ses amis sachent pourquoi. Vous avez prévu des heures d’appel téléphonique et une heure pour venir le chercher, en cas de besoin.
Une fois que vous aurez passé en revue cette liste, il vous sera beaucoup plus facile de déterminer si votre enfant devrait aller à une soirée pyjama. Et, si c’est le cas, vous saurez que vous l’avez préparé du mieux que vous pouvez pour qu’il s’amuse, tout en étant en sécurité et protégé.

5 façons de répondre aux comportements sexuels malsains

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5 façons de répondre aux comportements sexuels malsains

Votre enfant vient de vous poser une question sur un comportement sexuel malsain ou préjudiciable, ou il a manifesté un comportement sexuel malsain ou préjudiciable, ou encore il vous avoue que quelqu’un l’a mis mal à l’aise et qu’il veut vous en parler.

Dans l’un de ces trois scénarios, vous devez répondre et non réagir.

Quelle est la différence et pourquoi est-ce important?

Lorsque vous réagissez, vous le faites sans réfléchir; vous allez dire ou faire des choses basées sur le moment et les émotions que vous ressentez et vous pouvez finir par faire ou dire quelque chose que vous regrettez. Lorsque vous répondez, vous êtes plus calme, cela mène à une conversation ouverte et cultivera la confiance entre vous et votre enfant.

Voici cinq façons de répondre à votre enfant s’il a des questions ou des problèmes avec des comportements sexuels malsains :

01

RESPIREZ PROFONDÉMENT.

Cela vous permettra de faire une pause, de comprendre ce qui se passe et de décider de la façon dont vous devez gérer la situation.

02

SOYEZ ATTENTIF AUX ÉMOTIONS.

Votre enfant peut être nerveux ou bouleversé, soyez-y sensible. Vos propres émotions peuvent commencer à s’emballer, mais vous devez les garder sous contrôle. Il est important de répondre de manière contrôlée et aimable afin de ne pas décourager votre enfant de parler. Le pire scénario est une réaction très émotionnelle qui enseigne à votre enfant à ne pas vous parler la prochaine fois qu’il y a un problème.

03

ÉCOUTEZ.

Il est difficile d’écouter, surtout si vous préférez ne pas entendre ce que votre enfant vous dit ou vous demande. Ne l’interrompez pas, laissez-le parler autant qu’il le souhaite avant de lui répondre.

04

VALIDEZ-LE.

Reconnaissez à quel point cela peut être difficile pour lui de vous parler. Faites-lui savoir à quel point vous appréciez la confiance qu’il vous accorde. Assurez-lui que vous êtes là pour l’aider.

05

DÉFINISSEZ OU RENFORCEZ LES ATTENTES.

Si vous essayez de freiner un comportement malsain, définissez les limites ou renforcez vos directives. Si vous essayez de limiter son exposition à quelque chose, informez-le de ce changement. Si vous prévoyez de le tenir à l’écart de la personne qui l’a mis mal à l’aise, soyez honnête avec lui à ce sujet.
En apprenant à répondre au lieu de réagir à ce type de conversations, vous maintiendrez un dialogue permanent avec votre enfant sur les comportements sexuels sains et malsains. C’est l’une des choses les plus importantes que vous puissiez faire pour protéger votre enfant contre les abus sexuels. Cela permettra également à vos enfants de venir vous voir et de vous faire confiance lorsqu’ils ont des questions sur la sexualité, et de ne pas se fier aux autres. Ces conversations peuvent vous mettre mal à l’aise au début, mais ne vous arrêtez pas pour autant ! Elles sont importantes pour votre enfant et pour vous, et vous en tirerez tous deux profit.

Les enseignants peuvent aider à la prévention

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Les enseignants peuvent aider à la prévention

Un parent peut avoir la plus grande influence sur la vie d’un enfant lorsqu’il s’agit de l’éduquer sur un développement sexuel sain et de réduire le risque d’abus sexuel. De nombreux autres adultes peuvent également jouer un rôle important, en particulier les enseignants. Ils ont le potentiel d’être un important filet de sécurité pour les enfants qui courent un haut risque de subir des abus sexuels à la maison.

Aux États-Unis, chaque État a des lois qui obligent certains professionnels (comme les enseignants) à signaler tout soupçon de maltraitance envers un enfant. Renseignez-vous sur les lois en vigueur dans votre pays et voyez quelle est votre responsabilité, sur le plan juridique. Ces lois, qui s’ajoutent au règlement intérieur de votre école, vous donneront une bonne base de référence sur ce qu’il faut faire lorsque vous craignez qu’un enfant soit maltraité.

Mais que pouvez-vous faire d’autre ? Existe-t-il des moyens de reconnaître l’abus sexuel ? Pouvez-vous créer un environnement de classe qui réduise ce risque ? Comment savoir quoi dire ou quand le dire afin d’aider un enfant ? Voici sept façons de contribuer à réduire le risque d’abus sexuel pour vos élèves :

01

CONNAÎTRE LES FAITS

Il existe de nombreux mythes au sujet des abus sexuels envers les enfants, il est donc important de connaître les faits. La majorité des enfants et des adolescents sont plus susceptibles d'être agressés sexuellement par une personne qu'ils connaissent et en qui ils ont confiance. Trop souvent, les abus se produisent au sein de leur propre famille. Cela signifie que l'école peut être l'un des seuls endroits sûrs pour eux, que vous le réalisiez ou non. Les abus sexuels affectent les enfants de toutes races, religions, niveaux socio-économiques et âges. Si vous pensez que cela n'arrive pas aux enfants qui fréquentent votre école, vous vous trompez. Il est également important de reconnaître les signes, notamment en cherchant à savoir si un enfant a un comportement sexuel inapproprié et risque de devenir un auteur d’abus sexuels.

Le simple fait de vous armer d'informations correctes peut faire une grande différence dans votre classe et votre école. Lorsque vous êtes confronté à des informations erronées, vous pouvez intervenir et corriger l'inexactitude. Cela vous aidera également à réduire la stigmatisation qui entoure ce sujet et à en faire un sujet approprié à aborder avec vos collègues.

02

EN SAVOIR PLUS SUR LE DÉVELOPPEMENT SEXUEL ADAPTÉ À L'ÂGE

Selon l'âge et la maturité d'un enfant, vous pouvez être sensible aux modèles de développement sexuel sain et à ce qui est typique de l'âge des élèves que vous enseignez. Cela peut vous aider à reconnaître les abus sexuels, car manifester des comportements sexuels malsains ou nuisibles est un signe que l'enfant peut avoir été abusé sexuellement. Vous pouvez également réduire le risque qu'un enfant adopte des comportements sexuels nuisibles si vous savez en reconnaître les signes. Gardez à l'esprit que tous les enfants ne se développent pas au même rythme et que des facteurs tels que la maturité, les handicaps mentaux ou physiques et l'environnement dans lequel ils sont élevés peuvent également avoir un impact sur leur développement.

Lorsque vous avez la connaissance de ce qui convient à l'âge de vos élèves, il vous sera d'autant plus facile de repérer quand quelqu'un n'est pas au même niveau. Cela n'est pas en soi un signe d'abus sexuel, mais lorsqu'il est combiné à d'autres facteurs, cela peut vous amener à poser des questions, à signaler ou à défendre un enfant qui a besoin de votre aide.

03

ENCOURAGER LA RÉGULATION ÉMOTIONNELLE

Il existe certains facteurs de risque qui augmentent la possibilité qu'un enfant soit victime d'abus sexuels. Plusieurs de ces facteurs peuvent être combattus si l'enfant apprend la régulation émotionnelle. La régulation émotionnelle est la capacité de répondre aux émotions ressenties dans n’importe quelle situation donnée d’une manière saine et socialement acceptable. En tant qu'adultes, nous pratiquons souvent cette compétence, mais c'est quelque chose que les enfants doivent pratiquer pour se développer. Des réactions telles que les crises de colère, les cris ou les effondrements sont des signes qu'un enfant a du mal à réguler ses émotions. En fonction de l'âge de vos élèves, vous pouvez mettre en place des lignes de conduite dans votre classe pour les aider à avoir le temps et l'espace nécessaire pour surmonter des sentiments qui les dépassent.

Certaines idées consistent à leur donner un peu de temps seul, pour réfléchir à ce qu'ils ressentent et à la manière dont ils peuvent gérer ces émotions de façon appropriée pour la classe (assurez-vous que cela ne ressemble pas à une punition car cela pourrait amplifier le problème). Vous pouvez utiliser notre roue des émotions et aider les élèves à identifier leurs sentiments afin qu'ils puissent en parler, ou vous pouvez leur demander d'écrire ce qu'ils ressentent sous forme d'essai ou d’histoire, en fonction de leur âge.

Donner aux enfants un moyen sûr d'expérimenter et de remédier à leurs réactions émotionnelles n'est pas seulement une compétence importante de la vie courante, mais la recherche a également montré que cela contribuera à éviter qu'ils ne soient victimes d'abus sexuels ou qu'ils n'abusent sexuellement de quelqu'un d'autre.

04

ENCOURAGER ET SOUTENIR LES RÈGLEMENTS SCOLAIRES

La plupart des écoles ont des règlements intérieurs en place pour prévenir le harcèlement sexuel entre élèves ainsi que des règles dictant les interactions entre les enseignants et les élèves. Encouragez une discussion ouverte et la compréhension de ce règlement afin que chacun (élèves et personnel) connaisse et comprenne à la fois leurs droits et les moyens de respecter les droits des autres. Si votre école n'a pas mis ce type de règles en place, voyez comment vous pouvez les faire adopter.

Dans de nombreux endroits, les enseignants doivent suivre une formation ou recevoir une éducation supplémentaire sur les abus sexuels. Celles-ci peuvent souvent être bouleversantes sur le plan émotionnel et vous donner le sentiment que vous ne pourrez jamais changer les choses. Vous pouvez compléter cette formation par des informations plus optimistes et plus concrètes en utilisant nos classes conçues pour les membres de la communauté.

05

ENCOURAGEZ LES PARENTS À ÉDUQUER LEURS ENFANTS

Que votre école dispose ou non d'un programme complet d'éducation sexuelle, à Saprea, nous pensons que les parents sont la source d'information la plus importante pour leurs enfants. De nombreux parents ne discutent pas du développement sexuel sain avec leurs enfants simplement parce qu'ils ne réalisent pas quel impact cela peut avoir. Vous pouvez les encourager à avoir de petites discussions sur le développement sexuel avec leurs enfants.

Leur faire comprendre l'importance d'enseigner à leur enfant à communiquer avec assurance pourrait être un bon point de départ. Également le fait d’être un bon exemple de ce que sont des relations saines. Vous pourriez même commencer par leur parler de l'importance de renforcer l'estime de soi de leur enfant. Dans la mesure du possible, encouragez-les à parler ouvertement et honnêtement à leurs enfants d'un développement sexuel sain, ce qui peut faire toute la différence pour réduire le risque que l'enfant soit abusé sexuellement ou qu'il abuse sexuellement quelqu’un d’autre.

06

FAITES CONFIANCE À VOTRE INTUITION ET SIGNALEZ LES PROBLÈMES

Comme la phrase que vous entendez en attendant un vol à l'aéroport, " Si vous remarquez quelque chose d'anormal, veuillez le signaler ". Si vous remarquez qu'un collègue ou un élève présente des comportements qui vous inquiètent, parlez-en. Il peut s'agir de faire savoir à un collègue que sa relation avec un élève semble se diriger vers un territoire dangereux ou de prendre un élève à part pour lui demander si tout va bien. Votre école peut avoir mis en place des procédures pour savoir à qui faire un rapport et comment ; assurez-vous de connaître le protocole à suivre si vous êtes témoin de ces choses.

Si vous savez que des abus sexuels se produisent, n'hésitez pas à le signaler. Il y a beaucoup de survivants d'abus sexuels subis dans l'enfance qui ont un enseignant à remercier pour avoir mis fin aux abus dont ils étaient victimes. Si votre intuition vous dit qu'il y a quelque chose qui " cloche " avec une situation ou avec quelqu'un, il y a de fortes chances que ce soit le cas et vous devriez approfondir les recherches.

07

SOYEZ UN ADULTE DE CONFIANCE

Il peut y avoir des enfants dans votre classe qui ne se sentent pas en sécurité à la maison. Quel que soit l'aspect de leur famille, l'argent que gagnent leurs parents ou la qualité de leur voisinage, un enfant peut être victime d'abus sexuels. Vous pouvez créer une atmosphère de sécurité dans votre classe et être quelqu'un en qui ils ont confiance. Dites-leur que s'il y a des problèmes dans leur vie, ils peuvent vous en parler. Insistez sur le fait que les secrets ne les protégeront pas.

Qu'un élève soit victime d'abus sexuels ou non, il est important d'avoir un adulte avec qui il se sente en sécurité. Leur offrir un espace où ils peuvent être eux-mêmes et où ils sont encouragés à gérer leurs émotions de manière saine peut faire toute la différence dans leur vie.

Ensemble, nous sommes plus efficaces.

Les abus sexuels commis envers les enfants sont une épidémie qui touche beaucoup trop de familles et de communautés. Ensemble, parents, enseignants et membres de la communauté peuvent faire bouger les choses. C’est en pouvant discuter de ce sujet ouvertement et en toute sécurité, que nous pouvons réduire le nombre d’enfants abusés chaque année. Sachez ce qu’il faut observer et exprimez-vous sur ce sujet. Cela pourrait faire toute la différence pour vos élèves.

Le mythe des victimes d’abus sexuels qui deviennent des agresseurs

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Le mythe des victimes d’abus sexuels qui deviennent des agresseurs

Quand j’étais jeune étudiant, j’ai décidé que je n’aimais pas le golf. J’ai appris que le golf signifiait en fait « réservé aux messieurs, interdit aux dames » et ma haine pour ce sport s’est consolidée. J’ai passé des années à pester contre le golf et le sexisme qui se cachait derrière cette expression.

Seulement, ce n’était pas vrai. J’ai appris il y a quelques semaines qu’il s’agit d’un mythe commun, quelque chose de répété parce qu’il semble vrai, même s’il ne l’est pas.

C’est relativement inoffensif par rapport à certains mythes, comme celui selon lequel la plupart des auteurs d’abus sexuels sur mineurs ont eux-mêmes été victimes d’abus dans leur enfance. Ou, en d’autres termes, que si quelqu’un est victime d’abus sexuels lorsqu’il est enfant, il est plus susceptible de devenir un agresseur en grandissant.

Bien sûr, il y a des agresseurs sexuels qui ont été maltraités en tant qu’enfants, mais ce n’est pas aussi fréquent ou commun que la plupart des gens, même les thérapeutes, le croient. Dans son livre Predators, Anna C. Salter explique que la plupart des hommes reconnus coupables d’abus sexuels sur des enfants se contentent de dire qu’ils ont été abusés dans leur enfance, car cela leur vaut plus de sympathie. En réalité, moins de 10 % d’entre eux le sont réellement.

Qu’est-ce que cela signifie pour vous, en tant que parent ?

01
Si votre enfant est victime d’abus sexuels, cela ne signifie pas qu’il grandira en perpétuant cet abus envers les autres, surtout si votre enfant reçoit l’aide et les soins dont il a besoin après la découverte de l'abus.
02
Cela nuit aux survivants d’abus sexuels subis dans l’enfance d’avoir cette stigmatisation attachée à eux. En plus du traumatisme qu'ils ont subi, ils ont maintenant la crainte qu'en grandissant, ils risquent de nuire à quelqu'un de la manière dont ils ont été blessés.
03
Lorsque vous lisez des articles sur un auteur d'abus sexuels sur mineurs, ne partez pas du principe qu'il ou elle a forcément été abusé(e) dans son enfance. La vérité, c’est que nous ne savons pas vraiment pourquoi les gens deviennent des agresseurs sexuels, mais nous savons que ce n’est pas seulement parce qu’ils ont été ou n’ont pas été abusés sexuellement quand ils étaient enfants.
Certains mythes sont inoffensifs, comme croire que sortir avec les cheveux mouillés vous donnera un rhume. D’autres peuvent causer beaucoup plus de tort. Assurez-vous de ne pas avoir d’idées préconçues sur les survivants d’abus sexuels dans votre entourage, ou sur les auteurs d’abus dont vous entendez parler. Voici les huit autres mythes concernant les abus sexuels sur mineurs que vous pouvez prendre en compte.

L’utilisation du terme « survivants » pour désigner les victimes d’abus sexuels

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L’utilisation du terme « survivants » pour désigner les victimes d’abus sexuels

Chez Saprea, lorsque nous parlons de personnes qui ont été victimes d'abus sexuels dans l'enfance, nous les qualifions de survivants. L'utilisation de ce terme fait naturellement l'objet d'un débat (nous y reviendrons), et j'espère aborder cette discussion avec respect et perspective. L'objectif de ce billet de blog n'est pas d'attribuer des étiquettes ou de défendre des termes, mais plutôt de fournir des informations sur les abus sexuels sur mineurs, de reconnaître les limites des mots, d'offrir l'espoir que la guérison est possible et de partager des informations sur les ressources gratuites de Saprea.

Définition des abus sexuels

Les abus sexuels peuvent prendre de nombreuses formes. Dans certains cas, un enfant peut avoir été victime d'un abus sexuel sans le savoir. C'est pourquoi il est si important de définir clairement ce qui constitue un abus sexuel.

Chez Saprea, nous définissons les abus sexuels comme toute situation dans laquelle une autre personne (adulte ou pair) force ou contraint un enfant ou un adolescent à se livrer à une activité sexuelle, qu'elle soit ou non accompagnée de contacts physiques.

Les abus sexuels avec contact peuvent inclure les caresses, le contact bucco-génital ou tout type de pénétration. Les abus sexuels sans contact peuvent comprendre l'exposition sexuelle malsaine, le voyeurisme, le sexting ou toute autre activité sexuelle facilitée par la technologie avec un enfant, ou la création de contenus d'abus sexuels sur des enfants. Les abus sexuels constituent une forme d'exploitation des enfants et peuvent être motivés par la gratification personnelle et/ou le gain financier. Toute personne ayant subi l'un de ces traumatismes pendant l'enfance ou l'adolescence fait, par définition, partie de la communauté que nous appelons les survivants d'abus sexuels subis dans l'enfance.

Effets des abus sexuels

Les traumatismes ont des effets différents sur les personnes, influencés en partie par la génétique, la personnalité, la présence d'un soutien, la fréquence de l'exposition et l'âge auquel le ou les événements traumatisants ont été vécus. Cependant, il existe un certain nombre d'effets (ou de symptômes) communs aux survivants :

  • Sentiments de honte
  • Déclencheurs ou flashbacks
  • Problèmes de sommeil (cauchemars, insomnie, etc.)
  • Troubles liés à la consommation de substances
  • Diagnostics/ soucis de santé mentale (dépression, anxiété, troubles de l'alimentation, stress post-traumatique, etc.)
  • Diagnostics/soucis en matière de santé physique (douleurs chroniques, maladies auto-immunes, etc.)
  • Difficultés relationnelles (solitude, relations abusives, limites, etc.)
  • Déconnexion (engourdissement émotionnel, dissociation, déconnexion du corps, etc.)

Certains de ces effets peuvent être ressentis pendant l'enfance ou l'adolescence, mais ils peuvent devenir plus perturbants et envahissants à l'âge adulte. De nombreux survivants d'abus sexuels disent avoir l'impression de se battre contre eux-mêmes et peuvent même ne pas associer les difficultés qu'ils rencontrent aux événements traumatisants de leur jeunesse. C'est pourquoi comprendre l'impact des traumatismes sur le cerveau et le corps peut rassurer et autonomiser les survivants et les personnes qui les soutiennent.

Statistiques sur les abus sexuels subis dans l'enfance

Les Centres de contrôle des maladies (Centers for Disease Control) indiquent qu'aux États-Unis, 1 fille sur 4 et 1 garçon sur 13 sont victimes d'abus sexuels;1 l'UNICEF fait état d'un chiffre similaire : 1 enfant sur 8 dans le monde est victime d'abus sexuels.2 Mais les statistiques sur la prévalence des abus sexuels sont complexes et rendent difficile la compréhension de l'ampleur réelle du problème.

Une méta-analyse a déterminé que les taux d'abus sexuels pourraient être jusqu'à 30 fois plus élevés que ce qui est rapporté,3 ce qui représente une perspective effrayante. La plupart des victimes ne révèlent les abus sexuels qu'à l'âge adulte, et les victimes de sexe masculin sont plus susceptibles de ne jamais révéler qu'elles ont été victimes d'abus sexuels.4 Il est donc essentiel de savoir ce qu'il faut surveiller pour intervenir lorsqu'un enfant a besoin d'aide.

La triste réalité est que les abus sexuels sur mineurs sont largement sous-déclarés. Il y a plusieurs raisons à cela, notamment :

  • La honte associée au fait d'être victime d'un abus sexuel.
  • La peur des représailles.
  • L'appréhension de ne pas être cru.
  • La relation entre la victime et l'agresseur.
  • Le manque de compréhension de ce qui constitue un abus sexuel.

Signes d'abus sexuels

La chose la plus importante à observer chez un enfant est un changement inquiétant dans ses interactions. Il peut s'agir d'un repli sur soi et d'un isolement, de crises de colère, d'une dépression et/ou de cachotteries. Les signes physiques d'abus sexuel sont moins fréquents, mais peuvent inclure des ecchymoses ou de la sensibilité, ou des infections. Soyez attentif aux signes d'alerte physiques, comportementaux et émotionnels chez les enfants et les adolescents.

Si vous soupçonnez qu'un adulte de votre entourage a été victime d'abus sexuels dans l'enfance mais qu'il n'a rien dit sur le fait d'être un survivant, il est important de ne pas insister et de ne pas chercher à en savoir plus. La perte de contrôle - sur son propre corps, les circonstances, les réactions - est l'expérience vécue par les victimes d'abus sexuels. Vous pouvez créer un climat de sécurité en ne faisant pas pression sur la personne pour qu'elle en dise plus qu'elle n'est prête à le faire. Si vous avez des inquiétudes, faites-en part. Offrez votre soutien, garantissez la confidentialité et offrez lui un espace sécuritaire pour qu'elle puisse partager ce qu'elle veut, que ce soit beaucoup ou rien du tout. Les survivants d'abus sexuels ont l'autonomie et le droit de raconter leur histoire à leur manière, au moment où ils le souhaitent et dans les conditions qui leur conviennent. Et quoi qu'ils décident de partager, croyez-les.

Victime ou survivant ?

Bien que j'utilise le terme survivant pour désigner l'ensemble des personnes ayant été victimes d'abus sexuels subis dans l'enfance, je sais que ce terme ne reflète pas toujours l'expérience vécue par chaque personne. Certaines personnes détestent cette étiquette, car elles ont l'impression qu'elle les limite ou les définit en fonction des actions de quelqu'un d'autre. D'autres ont l'impression que le terme de survivant décrit mal la vie magnifique et pleine de sens qu'elles se sont construites et la force qu'elles ont déployée pour y parvenir. D'autres encore y voient une étape qu'elles ont franchie, ou qu'elles sont en train de franchir, dans le cadre de leur travail de guérison d'un abus sexuel. D'autres encore préfèrent le terme de victime pour souligner l'importance d'indiquer clairement la responsabilité de l'agresseur et la gravité de ce qui s'est passé. Chacun de ces sentiments est valable et témoigne de la complexité des abus sexuels subis pendant l'enfance et du fait que personne ne vit le traumatisme ou ne guérit de la même manière.

L'étiquette de survivant est utilisée par beaucoup pour décrire les personnes qui font partie d'une communauté à laquelle elles n'ont pas choisi d'appartenir.

Pourtant, lorsque je pense à remplacer le terme de survivant, je n'arrive pas à trouver un mot qui rende compte de manière adéquate de toutes les connotations que je ressens. Je réfléchis aux défis et aux difficultés de mes proches qui ont été abusés sexuellement dans leur enfance. Je me souviens de leurs peines à surmonter des habitudes et des pensées autodestructrices. Et je reconnais les caractéristiques qu'ils incarnent, comme l'empathie, la force et la détermination. J'admire l'authenticité, la vulnérabilité et la beauté de leur âme. Souvent, ces personnes gèrent les symptômes du SSPT et les discours négatifs sur elles-mêmes tout en élevant leurs enfants, en obtenant des diplômes, en dirigeant des entreprises prospères et en contribuant de manière significative à la vie de leur communauté. Je suis donc d'accord : le terme " survivant " semble tout à fait inadapté pour décrire les personnes résilientes qui, certains jours, mènent une vie normale et sans histoire et, d'autres jours, travaillent jusqu'à l'épuisement pour gérer les impacts de l'abus sexuel qu'elles ont subi.

Le terme de survivant semble terriblement inadapté pour rendre compte des personnes résilientes qui, certains jours, mènent une vie normale et sans histoire et, d'autres jours, travaillent jusqu'à l'épuisement pour gérer les conséquences des abus sexuels qu'elles ont subis.

Il y a quelques années, j'ai appris qu'une des meilleures pratiques en matière d'information sur les traumatismes consistait à refléter le vocabulaire que j'entendais dans mes conversations avec d'autres personnes. J'ai constaté à quel point le fait de reprendre les mots utilisés par les personnes qui parlent de leurs traumatismes passés peut être une validation puissante. J'utilise toujours le mot " survivant " pour désigner la communauté au sens large, mais je saisis pleinement l'occasion d'utiliser les titres que les membres de cette communauté se donnent à eux-mêmes. Ces titres sont les suivants : défenseur, guerrier, battant, porte-parole de la vérité et - l'un de mes préférés - tout simplement, puissante, Kate.

Peut-être qu'en partageant davantage d'expériences, le dialogue autour des abus sexuels sur mineurs suscitera un soutien accru pour les victimes. Peut-être que la communauté des survivants adoptera un titre qui reflète davantage leur force collective, leur empathie, leur résilience et leur courage. Je me réjouis de cette possibilité. Elle symbolisera une autonomisation dont les survivants ont désespérément besoin, une autonomisation qui s'est accélérée pendant le mouvement #metoo et qui a la force d'aller bien au-delà. En attendant, il existe de nombreuses possibilités de plaidoyer, de sensibilisation et de soutien.

Aider les victimes à guérir

Chez Saprea, nous parlons de la guérison des abus sexuels subis dans l'enfance comme d'un parcours. Il s'agit souvent d'un chemin sinueux avec des hauts et des bas, avec des moments où l'on revient à un endroit où l'on semble être déjà allé. Ce qu'il faut retenir, c'est que la guérison est possible. De nombreuses victimes et survivants avec lesquelles j'ai travaillé m'ont dit que la guérison était difficile, mais qu'elle en valait la peine. En fait, beaucoup ont décrit la guérison comme un processus qui n'enlève pas la douleur ou n'efface pas le passé, mais qui change leur relation au traumatisme ; le fait d'être un survivant d'abus sexuels subis dans l'enfance devient une partie de l'histoire au lieu de dicter l'histoire. Il est impressionnant de voir une personne passer du sentiment d'être définie par ce qui lui est arrivé, à la volonté de faire bouger les choses pour elle. Et le soutien des proches peut grandement accélérer ce type d'évolution.

Cherchez-vous des moyens de soutenir une personne qui a été abusée sexuellement dans son enfance ?

01
Renseignez-vous sur les traumatismes et leur impact sur le cerveau et le corps du survivant.
02
Familiarisez-vous avec certains des symptômes courants dont souffrent les survivants.
03
Parlez à votre proche. Demandez-lui si vous pouvez l'aider à guérir. Permettez-lui de partager ce qu'il est prêt à partager, mais n'insistez pas.
04
Par-dessus tout, soyez un soutien rassurant en ne jugeant pas ses pensées, ses actions ou ses mécanismes d'adaptation ; il est important de comprendre qu'il fait de son mieux pour faire face à une situation de vie qu'il n'a pas demandé. Encouragez-le et aidez-le à reconnaître les moments où il se rapproche des objectifs qu'il s'est fixés. 

Vous faites preuve d'amour en offrant votre soutien et en favorisant la guérison.

Ressources de guérison

Saprea est une organisation à but non lucratif qui se consacre à la libération des individus et de la société des abus sexuels subis dans l'enfance et de leurs impacts durables. Notre équipe compatissante de cliniciens agréés et d'experts en matière de rétablissement à la suite d'abus sexuels subis dans l'enfance se consacre à la mise en place de programmes et de services efficaces et de grande qualité. Nous sommes au service de communautés d'individus dans le monde entier qui, dans leur enfance, ont été victimes d'abus sexuels. Grâce à la générosité de nos donateurs, la retraite Saprea, le webinaire consacré à la guérison, les groupes de soutien Saprea et les ressources de guérison en ligne Saprea sont proposés gratuitement aux personnes qui les reçoivent.

La guérison est possible. Que vous vous identifiiez comme survivant, victime, défenseur ou Kate, s'il vous plaît, ne vous sous-estimez jamais et ne sous-estimez pas ce que vous pouvez faire.

À propos de l'auteur

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Kolene Anderson

responsable de la recherche et du développement des programmes
Kolene a rejoint Saprea au printemps 2019. Elle est titulaire d'une license en anglais et en littérature de l'Université Utah Valley et d'une maîtrise en rhétorique et en composition de l'Université Northern Arizona. Kolene se soucie de faire une différence dans le monde, et elle est honorée de travailler pour une organisation qui sensibilise au problème de l'abus sexuel sur mineurs. Avant de travailler chez Saprea, elle a enseigné au niveau universitaire pendant de nombreuses années, a présenté de nombreuses conférences et a occupé des postes de direction au niveau professionnel et communautaire. Mère de six enfants, Kolene s'efforce également d'enseigner à ses enfants comment vivre leur vie avec intention, authenticité et espoir, ce qu'elle apprend à faire elle-même, jour après jour. En plus de travailler chez Saprea, elle aime faire des promenades en voiture en écoutant de la musique, et aime jouer aux cartes et aux jeux de société. Ses enfants vous diraient également que Kolene aime prendre des bains moussants et boire beaucoup de Coca-Cola.

5 faits sur les abus sexuels entre enfants

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5 faits sur les abus sexuels entre enfants

De nombreux parents ou gardiens soulèvent souvent les questions relatives aux abus sexuels : « Les enfants abusent-ils sexuellement d’autres enfants ? » et « Cela se passe-t-il vraiment ? » Un fait gênant concernant les abus sexuels sur mineurs est qu’environ 1/3 de toutes les agressions se produisent entre deux jeunes de moins de 18 ans, ce qui signifie que les abus entre mineurs sont une réalité difficile à laquelle il faut faire face.

Qu’est-ce que l’abus sexuels entre enfants ?

Le terme abus sexuels entre enfants est défini comme une activité sexuelle entre enfants qui a lieu sans consentement, sans égalité (mentale, physique ou d’âge), ou à la suite d’une contrainte physique ou émotionnelle. Cela signifie qu’il existe une différence de pouvoir entre les deux enfants, que ce soit en termes d’âge, de taille ou de faculté.

Bien que le traumatisme subi par la victime soit le même que s’il avait été infligé par un adulte, ce type d’abus n’est souvent pas signalé, soit parce que les adultes jugent que ce sont juste des « enfant qui jouent », soit par crainte de ce qui pourrait arriver à l’un des enfants ou aux deux si l’abus était révélé.

La vérité est que les deux enfants ont besoin d’aide dans une situation comme celle-ci. L’enfant abusé a bien entendu besoin de soins appropriés pour éviter le poids du traumatisme de toute une vie que portent tant de survivants d’abus sexuels subis dans l’enfance, ainsi que les symptômes qui l’accompagnent.

L’enfant qui s’est livré à un comportement sexuel nuisible a également besoin d’aide. S’il peut consulter un médecin ou un professionnel de la santé mentale agréé pour l’aider à surmonter ces comportements sexuels inadaptés à son âge, il sera moins enclin à se livrer à nouveau à un comportement sexuel préjudiciable.

Quels sont les faits ?

01

ENTRE 12 ET 14 ANS, C'EST L'ÂGE OÙ UN ADOLESCENT EST LE PLUS SUSCEPTIBLE D'ADOPTER DES COMPORTEMENTS SEXUELS NUISIBLES.

Cette tranche d'âge connaît de nombreux changements au début de la puberté, et si l'enfant a une vision faussée du sexe ou a tendance à des comportements sexuels nuisibles, il peut cibler une personne plus jeune, plus petite, ou ayant des limitations cognitives ou physiques.

02

70 % DE TOUS LES AGRESSEURS ADULTES ONT ENTRE 1 ET 9 VICTIMES.

Cela signifie que si un enfant ou un adolescent agresse un autre enfant ou adolescent, il a besoin d'aide immédiatement, afin de ne pas continuer à en agresser d'autres.

03

JUSQU'À 40 % DES ENFANTS VICTIMES D'ABUS SEXUELS SONT AGRESSÉS PAR DES ENFANTS PLUS ÂGÉS OU PLUS FORTS.

Il est important de réfléchir aux moyens de protéger votre enfant non seulement contre les abus sexuels, mais aussi de trouver des moyens de le protéger des abus qu'il pourrait commettre envers d'autres enfants.

04

LES DÉLITS SEXUELS SONT LES CRIMES LES MOINS SUSCEPTIBLES D'IMPLIQUER DES INCONNUS EN TANT QU'AGRESSEURS.

Cela peut rendre difficile de savoir quoi faire dans cette situation, mais sachez que le fait de le signaler est la meilleure chose que vous puissiez faire pour les DEUX enfants concernés.

05

LES ENFANTS QUI RÉVÈLENT LEUR ABUS DANS UN DÉLAI D'UN MOIS ONT MOINS DE RISQUES DE SOUFFRIR DE DÉPRESSION.

Si votre enfant peut parler de l'abus avec vous, il risque de moins souffrir plus tard de dépression liée à l'abus. Croyez-le lorsqu'il vous parle ou vous révèle un abus. L'une des choses les plus importantes que vous puissiez faire est d'ÉCOUTER.

Vous pouvez faire bouger les choses

Les abus sexuels peuvent être difficiles à envisager et plus difficiles à aborder, mais il est important de se pencher sur ces questions et de s’informer. Cela vous permettra de réduire le risque que votre enfant soit abusé sexuellement et/ou qu’il adopte des comportements sexuels nuisibles.

Si quelque chose s'est produit et que vous n'êtes pas sûr de ce qu'il faut faire, signalez-le pour que les enfants concernés puissent obtenir l'aide dont ils ont besoin.

Signes d’abus sexuels chez les enfants

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Signes d’abus sexuels chez les enfants

Abby était si impatiente de fêter son anniversaire. Elle allait enfin avoir 8 ans ! Toute la famille était invitée, y compris ses tantes, ses oncles et ses cousins. Mais lorsque l'oncle Josh est entré, elle a soudain pris peur et s'est précipitée vers sa mère. "Qu'est-ce qui peut bien arriver à Abby ? se demande sa mère, elle qui ne pensait qu'à sa fête".

La réaction d'Abby à l'égard de son oncle peut être un signe que quelque chose de plus grave se passe. Comment savoir si votre enfant a été victime d'un abus sexuel ? Il existe plusieurs signes à guetter qui pourraient indiquer que votre enfant a peut-être été victime d'abus sexuels.

Signes d'alarme

Certains signes précurseurs peuvent ne pas être aussi évidents que d'autres. Il est important de savoir ce que vous voyez généralement chez votre enfant pour remarquer un changement comportemental, physique ou émotionnel. Ces signes peuvent varier en fonction de l'âge de votre enfant, de son environnement et de son éducation. Commencez par identifier les comportements qui sortent de la norme pour votre enfant.

Signes comportementaux

Les signes comportementaux peuvent être les suivants :
  • Revenir à des comportements plus jeunes (pipi au lit, sucer son pouce, faire des crises de colère ou parler comme un bébé).
  • Ne pas vouloir rester seul, en particulier avec certaines personnes
  • Refus de changer de vêtements ou de prendre un bain
  • Cauchemars, pleurs au réveil ou autres problèmes de sommeil
  • Changements dans les habitudes alimentaires (manger plus ou moins, éviter les aliments qu'il aimait auparavant)
  • Dessiner des images effrayantes ou sexuelles
  • Comportement sexuel inapproprié pour l'âge de l'enfant
  • Garde des secrets, ne veut pas parler
  • Comportements, connaissances ou langage sexuels similaires à ceux d'un adulte
  • Fugue de la maison
  • Manque ou changement d'hygiène personnelle
  • Troubles de l'alimentation
  • Isolement
  • Perte d'intérêt pour les activités amusantes.

Signes physiques

Les signes physiques peuvent être les suivants :
  • Douleur en urinant ou en allant à la selle
  • Sous-vêtements tachés de sang ou d'autres écoulements
  • De plus en plus de problèmes de santé inexpliqués (maux de tête, maux d'estomac)
  • Difficultés à marcher ou à s'asseoir
  • Douleurs physiques ou démangeaisons dans la région génitale
  • Saignements rectaux
  • Ecchymoses inexpliquées, en particulier autour des organes génitaux

Signes émotionnels

Les signes émotionnels peuvent être les suivants :
  • Changement d'humeur ou de personnalité, notamment augmentation de l'agressivité et de l'irritabilité
  • Perte ou diminution de l'intérêt pour des domaines tels que l'école, les amis ou les activités précédemment appréciées.
  • Peur ou inquiétude excessive
  • Peur d'être laissé seul, s'accroche à ses parents
  • Comportements d'automutilation, se frappe ou se griffe ou s'arrache les cheveux.
  • S'isole de plus en plus, pleure, manque d'estime de soi
  • Baisse de la confiance en soi ou de l'image de soi
  • Parle de soi de manière négative (se dit mauvais, moche)
  • Dépression et/ou anxiété sévère
Signes habituellement observés chez les adolescents
En plus de certains signes observés chez les enfants, les adolescents peuvent présenter les signes suivants :
  • Peur de l'intimité ou des contacts physiques
  • Idées ou tentatives de suicide
  • Comportements d'automutilation tels que se couper ou se brûler
  • Consommation de drogues et d'alcool
  • Comportement sexuel incontrôlé/risqué
  • Infections des voies urinaires, infections à levures, IST
Avertissement : Si vous ou quelqu'un que vous connaissez êtes en difficulté ou en situation de crise, vous pouvez obtenir de l'aide au 3114. (USA: Appel ou SMS au 988 pour joindre la ligne d'assistance téléphonique sur le suicide et la crise. Un service de chat confidentiel est également disponible sur le site 988lifeline.org, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.)
Il est important d'être attentif à tout changement soudain ou atypique chez votre enfant ou votre adolescent. Certains de ces signes peuvent faire partie de la croissance, des changements corporels ou s'expliquer par d'autres facteurs tels que le divorce, le harcèlement ou d'autres formes de traumatismes. Si vous constatez des signes inquiétants, il est préférable d'agir le plus tôt possible.

Agir

Que pouvez-vous donc faire si, en tant que parent ou gardien d'un enfant ou d'un adolescent, vous constatez des signes d'abus sexuels ou si vous soupçonnez que quelque chose ne va pas ? Notez les comportements ou les signes que vous observez. Si quelque chose vous semble anormal, soyez attentif à ce sentiment et approfondissez vos recherches.

01

Écouter et croire

  • Si votre enfant révèle qu'il est victime d'abus, écoutez-le et croyez-le.
  • Ne l'interrompez pas et ne lui posez pas de questions.
  • Il se peut qu'il ne soit pas prêt à révéler complètement ce qui s'est passé ou ce qui se passe.
  • Il se peut que votre enfant vous donne des indices sur lesquels vous pourrez vous appuyer pour recueillir davantage d'informations.
  • Si un abus sexuel est confirmé, ne faites pas honte à votre enfant de quelque manière que ce soit.
  • Encouragez-le et soutenez-le.
  • Prenez contact avec les services de protection de l'enfance, les défenseurs des victimes d'agressions sexuelles ou les forces de l'ordre de votre région. (Ils peuvent vous guider dans les démarches à entreprendre pour signaler l'abus).

02

Créer un plan de sécurité

  • Si vous connaissez la personne qui a abusé sexuellement de votre enfant, éloignez-le de cette personne.
  • Si vous n'êtes pas sûr de l'identité de l'agresseur, évitez de placer votre enfant dans des situations potentiellement dangereuses telles que des soirées pyjama, des fêtes de famille ou de le laisser seul avec d'autres adultes.
  • Si votre enfant a été agressé par un autre enfant à votre domicile, veillez à ce qu'il ne soit jamais laissé seul.
  • Si la maltraitance a été commise par un enfant à l'école, un cousin ou un voisin, parlez-en à ceux qui peuvent vous aider à élaborer un plan de sécurité.
  • Soyez attentif aux signes que manifeste votre enfant lorsqu'il est en présence d'autres personnes. Cela peut vous donner plus d'informations.
  • Il se peut que vous deviez apporter des changements majeurs dans votre vie pour tenir votre enfant à l'écart de l'agresseur, par exemple en ne participant pas aux réunions de famille. Créez un plan de sécurité avec votre enfant pour qu'il sache qu'il est en sécurité.
  • Vous pouvez décidez d'un mot de sécurité avec votre enfant qui indique qu'il se sent mal à l'aise ou qu'il doit quitter une situation.

03

Obtenir de l'aide pour votre enfant

  • Il peut s'agir d'un thérapeute spécialisé dans les traumatismes ou d'un thérapeute spécialisé dans la thérapie par le jeu, selon l'âge de votre enfant.
  • La plupart du temps, si la justice est impliquée, vous aurez accès à un avocat ou défenseur des droits de la victime qui pourra vous aider avec les services dont votre enfant a besoin.
  • Continuez à soutenir votre enfant en l'écoutant et en l'encourageant.

Prendre soin de vous

Il est également important de prendre soin de vous en tant que parent ou gardien. Il est normal de se sentir accablé par la honte et la culpabilité, mais rappelez-vous : ce n'est pas votre faute ! Prendre soin de vous permettra d'être présent pour votre enfant et de répondre à ses besoins. Prenez un jour à la fois. N'oubliez pas que la guérison prend du temps et qu'elle doit se faire à un rythme que l'enfant peut supporter. Certains jours peuvent être plus difficiles que d'autres, mais votre réaction et votre attitude joueront un rôle important pour aider votre enfant à guérir et à être résilient.

À propos de l'auteur

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Annette Curtis, LCSW

responsable de la retraite
Annette a rejoint Saprea en 2016 après avoir travaillé pendant 23 ans dans une organisation à but non lucratif avec des enfants et des adolescents dans le système de placement familial. Annette a obtenu une licence en psychologie à l'université Brigham Young et une maîtrise en travail social à l'université de l'Utah. Elle est une clinicienne expérimentée dans le domaine des traumatismes, notamment les abus sexuels sur les enfants, et a travaillé avec des personnes âgées de quatre ans à l'âge adulte. Elle se consacre à aider les personnes qui ont subi des traumatismes liés à des abus sexuels et à leurs effets. Lorsqu'elle n'est pas au travail, elle passe du temps avec sa famille à la maison ou à Disneyland.

Comment guérir d’un abus sexuel

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Comment guérir d’un abus sexuel

Dès nos premières expériences, nous commençons à conceptualiser de manière innée ce que signifie guérir. Lorsque nous nous sommes cogné la tête et que maman nous a serré dans ses bras en nous assurant que la douleur allait s'atténuer, cela a immédiatement semblé nous aider ! Ou lorsque nous avons fait une chute de vélo et que nous avons vu un hématome se former puis s'estomper avec le temps, nous avons commencé à comprendre comment nous pouvions aller « mieux ». Les survivantes d'abus sexuels subis dans l'enfance savent que la guérison d'un traumatisme est beaucoup plus complexe que de se remettre d'une bosse ou d'un bleu. Et bien que le parcours de guérison de chaque personne puisse prendre une forme personnelle unique, il existe des principes universels qui peuvent favoriser la guérison.

Définition des abus sexuels

Saprea définit les abus sexuels comme toute situation dans laquelle une autre personne (adulte ou pair) force ou contraint un enfant ou un adolescent à une activité sexuelle, physique ou non.

Que signifie guérir ?

La guérison d'un traumatisme est souvent un parcours dynamique et individualisé. Vous cherchez à rétablir votre bien-être physique, émotionnel et psychologique. Se remettre d'un traumatisme passé tel qu'un abus sexuel va bien au-delà d'un simple soulagement temporaire, ou de l'absence de malaise - cela englobe un sentiment d'équilibre, de plénitude et de vitalité. La guérison d'un traumatisme nécessite une approche holistique. Elle inclut à la fois le traitement des troubles physiques, la recherche du bien-être émotionnel, le développement de la résilience mentale et même la recherche d'une plénitude spirituelle. Des progrès dans l'un ou l'autre de ces aspects peuvent avoir des répercussions importantes sur votre capacité à mener une vie épanouie et riche, en dépit de ce que vous avez vécu dans votre passé.

Quels sont les effets des abus sexuels ?

Les survivantes d'abus sexuels subis dans l'enfance ressentent souvent de nombreux effets physiques, émotionnels, sociaux et psychologiques résultant du traumatisme passé. Certains des effets des abus sexuels peuvent aller et venir en ce qui concerne la fréquence et l'intensité ; d'autres peuvent être un facteur de stress ou un défi que vous subissez pendant des années. Ces effets peuvent être les suivants :

A quoi ressemble la guérison ?

En tant que survivante d'un abus sexuel, vous pourriez chercher à guérir physiquement en formant une perception positive de votre propre corps et en vous connectant avec lui. Cela pourrait se traduire par le retour d'un sentiment de vitalité, de santé et, dans certains cas, d'une fonctionnalité régulière de biorythmes et d'activités normales. Les survivantes doivent souvent redoubler d'efforts pour interpréter, gérer et exprimer leurs sentiments. Il se peut même que vous ayez du mal à identifier les émotions que vous ressentez. Vous souhaitez trouver un espace de stabilité émotionnelle et de résilience, et être en mesure d'exprimer ce que vous ressentez sans être absorbé par l'intensité de ce que vous ressentez.

Sur le plan cognitif, vous souhaitez peut-être surmonter les interruptions associées au stress post-traumatique. Vous cherchez à développer des schémas de pensée sains, une vision équilibrée des outils que vous pouvez utiliser pour faire face efficacement à de nouvelles expériences et gérer les tâches de la vie quotidienne. Vous souhaitez peut-être ressentir un sentiment de connexion, d'utilité et de tranquillité intérieure. Vous souhaitez peut-être trouver un sens à votre vie et vous aligner sur vos valeurs fondamentales. Ou encore, vous voulez retrouver un sentiment d'espoir dans votre propre avenir.

Quelles ressources peuvent m'aider à guérir ?

Saprea s'efforce de fournir du soutien et des ressources qui vous correspondent, où que vous en soyez sur le chemin de la guérison. Les survivantes d'abus sexuels peuvent grandement bénéficier de l'examen d'informations qui aident à éclairer les impacts du traumatisme. Ces informations fournissent une validation et vous aident à établir des liens entre ce que vous avez vécu dans le passé et la façon dont cela affecte votre vie.

Ressources de guérison en ligne de Saprea

En utilisant le contenu et les stratégies de notre retraite Saprea, le personnel de Saprea a créé une bibliothèque de ressources en ligne basées sur la recherche pour vous aider à traiter les symptômes qui sont souvent associés au traumatisme de l'abus sexuel subis dans l'enfance. Ces ressources peuvent vous aider à comprendre les raisons des effets que le traumatisme a pu avoir sur votre vie, ainsi que les impacts à long terme de la honte et son lien sous-jacent avec d'autres symptômes que vous pouvez ressentir.

Une fois que vous aurez compris certaines des raisons qui expliquent les symptômes et les expériences auxquels vous avez dû faire face, vous serez mieux préparé à rechercher activement la guérison dans de nombreux aspects de votre vie.

Les trois pratiques de guérison de Saprea

On aimerait parfois que le chemin de la guérison soit organisé en un plan bien conçu, avec des étapes identiques que chaque personne devrait atteindre dans le même ordre, mais la vérité est qu'il faut tracer ce parcours dans le contexte de notre propre vie. Comme l'équipe de Saprea a travaillé avec des milliers de survivantes de traumatismes subis dans l'enfance, il est devenu clair qu'il y a des caractéristiques du processus de guérison qui sont universelles.

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ACCEPTATION

Regarder avec clarté et autocompassion où vous avez été dans le passé et où vous en êtes aujourd'hui.
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PLEINE CONSCIENCE

Prêter attention au moment présent avec bienveillance et curiosité.
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Aspiration

Orienter vos pensées et vos actions vers la guérison.
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ACCEPTATION

Regarder avec clarté et autocompassion où vous avez été dans le passé et où vous en êtes aujourd'hui.
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PLEINE CONSCIENCE

Prêter attention au moment présent avec bienveillance et curiosité.
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Aspiration

Orienter vos pensées et vos actions vers la guérison.

Accordez-vous du temps et célébrez les petites victoires

Reconnaissez que la guérison prend souvent du temps. Accordez-vous un peu de patience et reconnaissez les progrès que vous avez accomplis. Évaluez périodiquement vos progrès. Reconnaissez et célébrez les petites victoires que vous avez remportées en cours de route. Le fait de suivre le chemin parcouru peut vous motiver et vous donner un sentiment d'accomplissement qui alimente le processus de guérison.

Aider les autres à guérir des abus sexuels

De nombreux survivants cherchent à gérer leurs symptômes par une combinaison d'éducation permanente, de soins personnels, de médicaments et de thérapie. Mais il est également important qu'ils bénéficient du soutien de leurs amis, de leur famille et de leurs proches. Si vous cherchez à aider un proche à surmonter les conséquences d'un abus sexuel subi dans l'enfance, sachez que votre soutien aura un impact important.

Voici ce que vous pouvez faire pour apporter votre soutien :

  • Renseignez-vous sur l'impact qu'ont les traumatismes sur le système limbique du cerveau et sur la manière dont les déclencheurs se produisent.
  • Renforcez l'estime de soi en faisant des compliments sur leurs nombreuses qualités. Ne vous concentrez pas sur un seul domaine, mais trouvez des moyens de faire des compliments sincères et d'assurer la personne que sa vie a de la valeur, même lorsqu'elle traverse des périodes difficiles.
  • Offrez-lui votre soutien en cas d'addiction et dans la recherche d'un traitement utile si nécessaire.
  • Soyez attentif aux paroles et aux actes qui peuvent ajouter à la culpabilité et à la honte que la personne peut ressentir. À l'inverse, vous pouvez également atténuer cette culpabilité et cette honte par votre façon de réagir à ce qu'elle vous dit.
  • Soutenez la pratique quotidienne de l'ancrage et de la pleine conscience de votre être cher. Proposez-lui de participer à ces pratiques.
  • Soyez patient et compréhensif en ce qui concerne la sexualité et l'intimité. Permettez à votre partenaire de parler de son expérience et adaptez votre approche si nécessaire.
  • Affirmez son espoir en l'avenir, en particulier lorsqu'il se fixe des objectifs ou formule ses espoirs et ses aspirations en matière de guérison. Aidez-le à se réjouir lorsqu'il atteint et réalise ces objectifs. Faites preuve de compassion lorsqu'il rencontre des difficultés.
  • Rassurez-le, en lui disant que vous le soutiendrez pendant les périodes de stress mental et émotionnel. *
Quelques mots utiles à exprimer :
  • Je te crois.
  • Je suis désolé que tu aies subi cela.
  • L'abus n'était pas de ta faute.
  • Merci de me l'avoir dit ou de m'avoir fait confiance.
  • Je suis toujours là si tu as besoin de parler.
  • Comment est-ce que je peux t'aider ou te soutenir ?
  • Cela ne change rien à ce que je pense ou ressens pour toi.
*Il est normal de souffrir parfois de dépression, en particulier pour les survivants d'abus sexuels. Toutefois, si l'un de ces symptômes perturbe le fonctionnement quotidien, dure longtemps ou met en danger la santé et la sécurité d'une personne, il est important de consulter un médecin ou un professionnel de la santé mentale.

Offrez un soutien significatif tout au long du parcours de guérison

Rappelez-vous que votre influence peut jouer un rôle positif dans de nombreux types de circonstances. Reportez-vous à ce tableau pour obtenir des suggestions sur la manière d'apporter votre soutien :

Lorsque votre proche va de l'avant avec confiance :

  • Aidez à célébrer les progrès réalisés et que votre proche continue de réaliser.
  • Encouragez à continuer les efforts pour atteindre ses objectifs.
  • Aidez à créer des liens qui lui permettront de cultiver sa force et de se sentir validé.
  • Aidez votre proche à prendre de l'élan grâce à des affirmations positives et à se sentir apprécié quand il apporte de l’aide à d’autres.

Lorsque votre proche éprouve de la résistance ou de l'inquiétude :

  • Écoutez et validez ce qu’il ressent.
  • Proposez votre aide pour résoudre les problèmes ou aider à surmonter les difficultés et les revers en utilisant les stratégies positives qui ont fonctionné dans le passé.

Lorsque votre proche se sent bloqué :

  • Soutenez-le dans sa recherche de stabilité ; renforcez les avantages des relations saines.
  • Offrez-lui un regard positif inconditionnel et de la compassion !
  • Aidez-le à se connecter aux moments présents et à prendre la vie un jour à la fois. Parfois, cela peut inclure des techniques d'ancrage.

Lorsque votre proche est en crise :

  • Réagissez de manière appropriée.
  • Apportez votre soutien lors de déclencheurs.
  • Aidez à éviter les situations qui pourraient être nuisibles ou destructrices.
  • Recherchez des ressources supplémentaires sur lesquelles votre proche peut s'appuyer pour élargir son réseau de soutien.
  • Faites appel à des professionnels compétents pour offrir du soutien et des services.
Remarque : Si vous ou une personne de votre entourage êtes en difficulté ou en crise, vous pouvez obtenir de l'aide. Appelez ou envoyez un SMS au 988 (USA) pour joindre la ligne d'urgence Suicide & Crisis Lifeline. Un service de chat confidentiel est également disponible sur le site 988lifeline.org, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

Partagez les ressources de guérison Saprea

Si vous avez dans votre entourage un survivant d'abus sexuels subis dans l'enfance qui n'a pas eu l'occasion d'accéder aux soutiens proposés par Saprea au préalable, réfléchissez à la manière dont vous pouvez faire connaître ces ressources. Ce faisant, il est utile de garder à l'esprit que chaque étape d'un parcours de guérison est personnelle. Offrez de la compassion et du soutien plutôt que de la pression. Voici quelques suggestions sur la façon dont vous pouvez lancer une invitation avec précaution et de manière informative.

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« J'espère que tu sais que tu n’es pas seul. Il est parfois utile de parler avec d'autres personnes qui ont vécu une expérience similaire avec un traumatisme passé. »
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« J'ai beaucoup appris sur le site web de Saprea au sujet des effets des abus sexuels. Tu veux lire un article avec moi ? »
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« Il existe un webinaire gratuit spécialement conçu pour aider les survivantes d'abus sexuels subis dans l'enfance. Il dure environ 4,5 heures et se concentre sur l'éducation, et non sur une thérapie intense. »
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« Tu as fait d'importants progrès en parlant des traumatismes du passé. Il est peut-être temps d'envisager de participer à la retraite Saprea. L'inscription est rapide et la participation est entièrement gratuite. »

À propos de l'auteur

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Brian Walker

stratège en recherche et développement de programmes
Brian est stratège en recherche et développement de programmes chez Saprea. Il a consacré plus de dix ans de sa carrière à l'enseignement des sciences sociales au lycée et a occupé des fonctions administratives dans un centre de traitement résidentiel pour adolescents souffrant d'anxiété, de dépression, de traumatismes et de difficultés d'apprentissage. Il a observé directement les effets des traumatismes et des abus, ainsi que la guérison qui peut survenir tant pour les individus que pour les familles. En plus de ses responsabilités à plein temps, Brian a servi d'évaluateur d'accréditation pour les écoles et de coach post-cure pour les clients et les familles en transition après un traitement intensif de santé mentale. Brian a apprécié de présenter régulièrement des exposés lors de conférences universitaires, professionnelles et religieuses sur le leadership. Il est titulaire d'une licence d'enseignement de l'histoire de l'université Brigham Young. Vous pouvez trouver Brian souvent en train de randonner sur les sentiers des montagnes de l'Utah à la recherche d'une illumination spirituelle et de possibilités de photos ou en train d'essayer une nouvelle recette dans sa cuisine ambitieuse mais insuffisamment garnie.

L’exploitation sexuelle des enfants est une affaire personnelle, et non politique

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L’exploitation sexuelle des enfants est une affaire personnelle, et non politique

PAR : Chris Yadon, Laurieann Thorpe, Jake Neeley

La vague actuelle de sensibilisation et d'attention à l'égard de l'exploitation sexuelle des enfants est à la fois encourageante et décourageante. Elle est encourageante parce que nous, en tant que société, reconnaissons enfin cette horrible pratique. Elle est décourageante parce que notre dialogue actuel sur la question de l'exploitation sexuelle des enfants n'est pas cohérent avec les risques les plus répandus dans notre pays et nos communautés locales.

Ce dialogue ne tient pas compte des réalités : comment, quand et où la plupart des enfants sont victimes de la traite à des fins d'exploitation sexuelle. Pire encore, des individus choisissent de politiser la question dans l'intention de gagner du pouvoir. Tirer parti d'une question non politique pour obtenir un gain politique est une autre forme d'exploitation et peut causer un préjudice supplémentaire aux survivants de la traite sexuelle, notamment en aggravant les traumatismes déjà existants.

Notre humanité commune nous invite à agir lorsque nous prenons conscience d'une injustice. L'utilisation de l'exploitation sexuelle des enfants comme outil politique est l'une de ces injustices. Plutôt que d'adhérer au dialogue qui place l'exploitation sexuelle des enfants dans la sphère politique, concentrons-nous sur les moyens de comprendre les réalités du problème et de protéger les enfants contre les trafiquants et l'exploitation sexuelle.

Afin de protéger les enfants contre les risques d'exploitation sexuelle, nous devons, en tant que société, passer à un dialogue productif sur la question, tirer parti des aspects positifs de la prise de conscience actuelle et prendre des mesures préventives efficaces.

Vers un dialogue productif

Pour que le dialogue autour de la question soit productif, il doit être fondé sur des faits concrets issus de la recherche. Par exemple, la majorité des enfants victimes d'exploitation sexuelle aux États-Unis l'ont été par un membre de leur famille et près de 46 % par un parent ou un gardien légal.1

Ce contexte est essentiel pour comprendre le problème. Il nous incite à concentrer nos efforts de protection et notre dialogue sur la consolidation des foyers et des familles plutôt que sur les inconnus et les enlèvements. Bien sûr, des enlèvements se produisent dans le cadre de la traite, mais ils sont rares par rapport à l'ensemble du problème. En nous concentrant uniquement sur la protection contre les enlèvements, nous risquons de passer à côté des formes beaucoup plus courantes de traite qui se déroulent tout autour de nous. Lorsque nous comprendrons que les trafiquants d'enfants à des fins d'exploitation sexuelle sont plus susceptibles de cibler des enfants proches d'eux, les signes et les avertissements que nous surveillerons changeront. Lorsque nous sommes attentifs aux scénarios les plus probables, nous sommes beaucoup mieux préparés à repérer et à venir en aide aux enfants victimes d'exploitation sexuelle par les voies appropriées.

Un deuxième fait fondé sur la recherche qui peut guider un dialogue productif est que 87 % des jeunes victimes de la traite à des fins d'exploitation sexuelle ont subi des abus sexuels avant d'être victimes de la traite.2 Comme le dit l'adage, la corrélation n'est pas la causalité, mais lorsque les corrélations sont aussi élevées que 87 %, nous devons y prêter attention. Cette prise de conscience nous pousse à nous attaquer non seulement à l'exploitation sexuelle des enfants, mais aussi à d'autres types d'abus sexuels sur les enfants. En intervenant plus tôt, nous pouvons mieux prévenir non seulement les abus sexuels subis par un enfant, mais aussi réduire le risque de revictimisation par l'exploitation sexuelle et d'autres préjudices. De nombreux survivants d'abus sexuels subis dans l'enfance pourraient être épargnés par les effets durables d'un traumatisme supplémentaire si des ressources de guérison et de protection étaient plus facilement accessibles.

Promouvoir un dialogue fondé sur la recherche nous permettra d'aborder les problèmes réels auxquels sont confrontées les survivants et les enfants menacés par l'exploitation sexuelle. Pour plus d'informations basées sur la recherche afin de guider vos discussions, vous pouvez lire la note de recherche de Saprea (EN).

Tirez parti des aspects positifs de la prise de conscience actuelle

En ayant connaissance des faits, nous sommes mieux préparés à discuter de la question de l'exploitation sexuelle des enfants. La prochaine question est de savoir comment nous pouvons utiliser les aspects positifs de la prise de conscience actuelle autour de cette question. Les discussions autour de l'exploitation sexuelle des enfants augmentent rapidement et il est essentiel que nous utilisions cette prise de conscience pour cimenter la question dans l'esprit de la société. Trois éléments peuvent nous aider à utiliser avec succès les niveaux de sensibilisation actuels au profit des survivants, des victimes de la traite et des enfants.

01

Se concentrer sur le problème, pas sur les considérations politiques.

 Nous devons faire de notre mieux pour ne pas nous laisser entraîner à politiser les discussions sur l'exploitation sexuelle des enfants. Au lieu de cela, nous pouvons nous concentrer sur le fait que des personnes de toutes les croyances et idéologies veulent protéger les enfants. Nous ne sommes peut-être pas d'accord sur la manière de le faire, mais nous sommes d'accord sur le fait que les enfants doivent être protégés et défendus. Réorientez les conversations que vous entendez vers le vrai problème : comment protéger les enfants contre les risques de la traite. 

02

Reconnaître que la traite se pratique près de chez soi. 

Utilisez les faits pour parler des risques dans votre propre quartier et votre communauté. En tant qu'êtres humains, Il est souvent plus facile de nous concentrer sur des problèmes qui se posent ailleurs et qui touchent d'autres personnes. Il est beaucoup plus difficile d'accepter que nos propres enfants soient exposés à des risques d'exploitation et d'abus. Pourtant, les abus sexuels subis dans l'enfance se produisent dans toutes les communautés des États-Unis, et c'est en acceptant que le risque de traite existe partout que nous pourrons le mieux protéger les enfants des trafiquants. Malouf Fondation propose une formation en ligne gratuite d'une heure conçue pour vous aider à reconnaître les signes de l'exploitation sexuelle dans votre communauté.

03

Abordez le sujet personnellement, et pas seulement en ligne.  

Bien que ce sujet doive être abordé en ligne, les discussions en personne sont également essentielles à un dialogue sain et à une sensibilisation précise. Les conversations en ligne peuvent facilement se polariser et passer sous silence les nuances du risque, causant souvent un préjudice inutile aux survivants qui souffrent déjà du traumatisme des abus sexuels et de la traite. La question est complexe et le dialogue demande du temps. Il est généralement préférable de mener ces discussions approfondies en face à face, avec la famille, les amis, les voisins, les collègues de travail, etc. Aidez à créer des environnements où les gens se sentent à l'aise et en sécurité pour poser des questions difficiles et discuter du problème. 

Prenez des mesures préventives efficaces

La réaction naturelle à la prise de conscience d'un problème est le désir d'agir. Le désir de faire quelque chose est inscrit dans notre biologie ; l'absence d'action crée souvent une incongruité avec nos croyances. Nous nous sentons plus épanouis et plus confiants lorsque nous répondons à cet appel biologique à l'action. Si le désir d'agir vient facilement, nous ne savons souvent pas par où commencer lorsqu'il s'agit d'agir contre des problèmes difficiles tels que l'exploitation sexuelle des enfants.

Le meilleur endroit pour agir est au sein de votre famille et de votre communauté immédiate. Une fois que vous avez pris connaissance du problème, apprenez à protéger les enfants au sein de votre propre communauté et informez les autres sur la manière dont ils peuvent eux aussi aider. Les cinq principes essentiels qui peuvent protéger les enfants des trafiquants et des abus sexuels sont les suivants :

01

Évaluez les situations à risque et exercez-vous à les gérer. 

02

Enseignez comment fixer et respecter des limites saines.

03

Maintenez les lignes de communication ouvertes. 

04

05

Montrez un bon équilibre émotionnel et développez-le.

En général, les parents ou les principaux gardiens sont les mieux équipés pour enseigner et appliquer ces principes. Les familles peuvent créer des plans de sécurité, établir et communiquer leurs valeurs et partager le plan avec les personnes qui jouent un rôle dans la vie de leur enfant. Prevent Child Abuse Utah propose un exemple de plan de sécurité sur son site web et les parents peuvent créer leur propre plan à partir d'un modèle.

Bien entendu, les communautés peuvent et doivent soutenir la famille dans ses efforts de prévention et d'éducation, mais les parents et les gardiens doivent assumer le rôle principal dans la protection des enfants contre les trafiquants et les abus sexuels. Il est vrai que la protection des enfants d'autrui est positive et noble, mais le fait de se concentrer sur les autres alors que nos propres maisons et quartiers sont pleins de risques est l'une des grandes ironies de notre réponse actuelle à ce problème. Protégez qui vous pouvez et protégez là où vous êtes maintenant. Aidez les autres à protéger les leurs en les informant sur le sujet et en encourageant un dialogue productif (et précis) autour de la question de l'exploitation sexuelle des enfants. Résolvons ces malentendus, modifions le dialogue et faisons mieux pour nos enfants.

Ressources complémentaires

Enfin, si vous voyez quelque chose de suspect, appelez immédiatement les forces de l'ordre locales pour faire un rapport. Vous pouvez également faire part de vos soupçons à la National Human Trafficking Hotline au 1-888-373-7888 ou en envoyant le mot "info" par SMS au 233733. Vous ne devriez jamais entrer en contact avec un trafiquant potentiel ou une situation violente. Cela pourrait vous mettre en danger, ainsi que la personne victime de la traite.

À propos des auteurs

  • Chris Yadon
    Directeur général de Saprea
  • Laurieann Thorpe
    Directrice exécutive de Prevent Child Abuse Utah
  • Jake Neeley
    Directeur exécutif de Malouf Foundation

Chacune de ces organisations a pour mission de mettre fin aux abus sexuels sur mineurs.

Qu’est-ce qu’un groupe de soutien pour les survivantes d’abus sexuels ?

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Qu’est-ce qu’un groupe de soutien pour les survivantes d’abus sexuels ?

Groupes de soutien pour les survivantes d'abus sexuels

Pour guérir d'un abus sexuel subis dans l'enfance, il est essentiel de recevoir le soutien d'autrui. Les groupes de soutien Saprea sont des groupes de soutien fondés sur des données probantes et cliniquement informés, qui s'adressent aux survivantes d'abus sexuels subis à l'âge de dix-huit ans ou avant. En raison de la nature des abus sexuels subis dans l'enfance, les survivantes éprouvent souvent des sentiments de honte, de jugement, d'isolement et de solitude. Les groupes de soutien Saprea ont pour mission de fournir un espace sécuritaire permettant aux participantes de surmonter ces sentiments en établissant des liens avec d'autres survivantes.

La guérison et le soutien peuvent être trouvés dans de nombreux endroits. Se tourner vers ses amis et sa famille et suivre une thérapie sont des formes incroyables de soutien lorsque cela est possible et sans danger. Mais aussi utile que puisse être un thérapeute, il n'est qu'une seule personne. Et les amis et la famille, même s'ils sont bien intentionnés, peuvent ne pas comprendre tout l'impact de ce que vous avez vécu. Les survivantes qui participent aux groupes de soutien Saprea racontent comment leur groupe de soutien les a aidées à créer une communauté avec d'autres personnes qui s'identifient davantage à leur expérience.

Les gens dans votre vie sont fatigués d'entendre des mots comme 'déclenché', et que vous avez des difficultés. Mais les membres du groupe comprennent. Elles comprennent que cela ne disparaît pas. Il ne suffit pas d'en parler une ou deux fois pour que ça disparaisse.
—Toni, animatrice d'un groupe de soutien Saprea

Par ailleurs, nos groupes de soutien peuvent contribuer à la guérison des survivantes en dehors d'une thérapie ou lorsque celle-ci n'est pas possible. Notre chef de clinique, le Dr Betsy Kanrowski, décrit l'expérience qu'elle a vécue avec une cliente.

Ma cliente a commencé à participer à un groupe de soutien Saprea, ce qui a considérablement augmenté ses progrès en thérapie. Elle a expliqué que la participation à un groupe de soutien lui apportait quelque chose que je ne pouvais pas lui apporter. Elle a trouvé une communauté qui la comprenait, qui pouvait partager en retour et offrir des relations qui n'étaient pas possibles entre un clinicien et son client. Je me suis sentie rassurée de savoir qu'elle bénéficiait d'un soutien permanent grâce à son groupe de soutien Saprea.
—Dr. Betsy Kanarowski, chef clinique

Les groupes de soutien Saprea peuvent être un outil de guérison gratuit mis à la disposition des survivantes à la recherche de ressources pour les aider dans leur croissance post-traumatique.

Fonctionnement des groupes de soutien

Les groupes de soutien Saprea ont été conçus en tenant compte de trois aspects importants : la sécurité, la communauté et l'éducation.

Sécurité

Chaque groupe est animé par au moins deux animatrices à l'aide d'un script. Le script du groupe de soutien fournit une structure confidentielle et cohérente aux animatrices et aux participantes qui apprennent et partagent. Au cours de chaque réunion, les survivantes d'abus sexuels passent en revue les lignes directrices de la réunion, procèdent à des autoévaluations, abordent le contenu éducatif, partagent leurs idées et participent à des activités de guérison et d'ancrage.

Ces groupes de soutien pour survivantes d'abus sexuels subis dans l'enfance, ne sont pas un lieu de traitement des traumatismes passés. Le traitement des traumatismes passés convient mieux aux thérapies privées ou aux thérapies de groupe soutenues par un clinicien agréé. Ces groupes dirigés par des pairs sont plutôt destinés à se concentrer sur la façon dont les expériences passées se manifestent et ont un impact sur la vie quotidienne d'une survivante. Le script est un élément clé qui permet à ces groupes de se concentrer sur l'avenir.

Communauté

La communauté est l'un des aspects les plus bénéfiques de la participation à un groupe de soutien. De nombreuses survivantes ont pu éprouver des sentiments tels que : "Personne ne comprend l'impact que l'abus que j'ai subi a encore sur ma vie", ou "Si les gens connaissaient mon passé, ils ne voudraient plus me fréquenter", ou "J'ai honte de certaines des décisions que j'ai prises pour tenter de faire face à mon traumatisme". Les groupes de soutien peuvent aider les survivantes à savoir qu'elles ne sont pas seules et qu'elles ne sont pas les seules à éprouver ces sentiments. Même si les expériences des autres participantes au groupe diffèrent, le fait d'être entouré d'autres survivantes peut aider les individus à établir la confiance, à éprouver un sentiment d'appartenance, à entendre une variété de points de vue et à réduire les sentiments de dépression et d'anxiété.

C'est une question d'amour et de compréhension, et je me sens plus entière quand je suis avec elles.
—Fran, participante au groupe de soutien Saprea

Éducation

Dans le cadre de chaque groupe, les participantes aborderont un programme d'études fondé sur des données probantes et tenant compte des traumatismes, par le biais de vidéos et d'activités. Les participantes aux groupes de soutien aborderont des sujets tels que les traumatismes et le cerveau, le dépassement de la honte, les stratégies d'adaptation et les connexions saines. Le contenu de notre formation est basé sur notre expérience à Saprea, qui fournit des services à des milliers de survivantes d'abus sexuels subis dans l'enfance. Des recherches menées par des tiers montrent que ces services entraînent une diminution significative des symptômes de stress post-traumatique et une augmentation de la satisfaction à l'égard de la vie. 

Comment une survivante peut-elle entrer en contact avec un groupe ?

Les groupes de soutien Saprea sont disponibles en anglais, en français, en allemand et en espagnol. Les personnes intéressées peuvent entrer en contact avec un groupe en consultant la page Trouver un groupe. Les survivantes n'ont pas besoin d'avoir participé à la retraite Saprea ou au webinaire consacré à la guérison pour participer. Sur notre site, les personnes intéressées trouveront des options pour des groupes en présentiel ou en ligne. Il existe des scripts spécifiquement adaptés à chacun de ces formats. Les groupes en présentiel peuvent être une excellente option si vous aimez vous réunir en face à face et si vous souhaitez bénéficier de la connexion partagée d'une région géographique et d'une culture similaires. Bien que nos groupes de soutien aux victimes d'abus sexuels ne cessent de s'agrandir, il se peut qu'il n'y ait pas de groupe de soutien en présentiel près de chez vous. Dans ce cas, un groupe de soutien en ligne peut être une excellente option. Par ailleurs, les groupes de soutien en ligne conviennent mieux aux survivantes qui se sentent davantage soutenues dans l'environnement familier de leur domicile.

Si vous êtes une survivante et que vous vous sentez prête à créer un groupe dans votre région, en présentiel ou en ligne, vous pouvez en apprendre davantage sur notre page d'accueil consacrée aux groupes de soutien Saprea. La décision de savoir si un groupe de soutien est le bon choix pour vous à ce moment précis est une décision personnelle. Pour en savoir plus, les survivantes et les personnes qui les soutiennent peuvent consulter notre page FAQ ou participer à une réunion d'information en direct organisée par notre équipe.

À propos de l'auteur

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Annie Hartvigsen

stratégiste de la sensibilisation globale
Annie Hartvigsen travaille chez Saprea depuis 2018 dans divers rôles axés sur la sensibilisation et l'engagement de la communauté. Elle est titulaire d'une maîtrise en histoire de l'art et d'une licence en littérature anglaise. Annie a toujours ressenti une volonté de rendre les programmes publics plus accessibles aux membres de la communauté, qu'il s'agisse d'élargir la programmation ou d'aider le public à se connecter aux organisations et services existants. En dehors du travail, Annie est soit au cinéma, soit en train de jouer en plein air.