Mon passé ne définit pas qui je suis
La retraite Saprea m’a sauvée à bien des égards. Je peux honnêtement dire que lorsque je suis arrivée à la retraite Saprea, j’avais vraiment peur. Non pas à cause de l’endroit où je me trouvais, mais à cause de ce que j’allais ressentir. Pendant des années, je me suis engourdie, ne voulant pas affronter mon traumatisme.
J’ai appris qu’il est normal d’avoir un passé, mais qu’il ne définit PAS qui je suis. Je ne suis PAS une victime. Je suis une survivante, une guerrière, je suis assez forte. Le dernier jour, j’étais triste de partir, mais j’avais cette paix intérieure en moi. C’était la première fois depuis longtemps que je pouvais ressentir à nouveau quelque chose. Je suis à jamais reconnaissante pour ce que j’ai appris, les personnes que j’ai rencontrées et le fait de m’être retrouvée, de m’être aimée.
-Patricia, survivante