Accepter ce qui m’est arrivé
Voici mon histoire et comment je me sens merveilleusement bien après la retraite Saprea. Si je peux aider une seule personne, mon travail est terminé. J’écris ceci parce que je ne vais plus rester silencieuse, effrayée ou embarrassée, mais je vais faire entendre ma voix. J’ai été une victime pendant 8 ans, de l’âge de 4 ans à l’âge de 12 ans. Nous DEVONS arrêter ce cercle vicieux d’abus, prendre conscience et nous éduquer pour que cela n’arrive à personne d’autre. Je ne suis pas ici pour attirer la sympathie, mais pour donner une voix à ceux qui ne l’ont pas encore trouvée.
Je suis ici pour vous dire qu’après un voyage de quatre jours à la retraite Saprea, je sais maintenant que je ne suis PAS seule et que j’ai une voix. Une voix qui n’est pas prête de s’arrêter. J’ai appris que bon nombre des mauvaises décisions que j’ai prises tout au long de ma vie sont le résultat de mon traumatisme et je peux maintenant y remédier. Je suis normale. Sans les personnes qui soutiennent cette cause, je n’aurais jamais eu la chance d’y aller.
J’ai réalisé après mon expérience qu’il n’y a pas de honte à accepter ce qui m’est arrivé, mais que ce que je fais de l’information est la clé de ma réussite. J’ai rencontré tant de femmes, j’ai tissé des liens avec elles et, pour la première fois de ma vie, je me sens en sécurité. Je crois que j’ai un but supérieur dans ma vie et c’est d’aider celles qui n’ont pas de voix. Vous n’êtes PAS seule.
Je suis une survivante et je suis forte.
-Jenni, survivante